Dans une Europe rongée par la déflation et la baisse de la consommation, il est difficile de se montrer très enthousiaste, au moins à court terme, à l’idée d’investir lourdement sur le leader de la grande distribution, alors que son activité hors Europe ne dépasse pas les 25 %.
Pourtant, le marché semble faire une grande confiance à la compétence de son nouveau dirigeant, George Plassat, et cela se traduit au niveau des analyses par des prévisions de hausse des dividendes, et de résultats en hausse de 4 % en 2013 et 7 % en 2014, pour une capitalisation des bénéfices de l’ordre de 15 fois.
Cela explique probablement la capacité du titre à atteindre récemment une projection clé à 23 euros, avant de s’engager dans un mouvement de consolidation en deux vagues, jusqu’à approcher d’un support important à 20,50 euros.
Dans l’hypothèse d’une reprise technique du marché tirée par les marchés américains, il paraît judicieux de prendre position entre 20,50 et 21 euros, en vue de revoir 22,10, voire 23 euros pour le court terme. Le titre y trouvera une résistance sans doute difficile, mais la tendance de fond reste positive, et pourrait autoriser en cas de franchissement une extension vers 25 euros, au mieux jusqu’à l’oblique descendante longue à 26,2 euros…