Les marchés étaient bien orientés jusqu’au milieu de la semaine, mais l’optimisme s’est tari entre les perspectives ralenties en Europe, la crise diplomatique franco-italienne, et la crainte d’une nouvelle hausse des tarifs de 10% à 25% sur 200 Md de produits chinois à partir du 1er mars. Donald Trump et Xi Jiping ne se rencontreront pas avant cette date, la rencontre avec Kim Jong Un devra passer avant, mais rien n’empêchera Donald Trump d’y surseoir si la visite de Steve Mnuchin et de Robert Lighthizer à Beijing dès ce week-end est productive.
Le CAC 40 sort de son canal ascendant de court terme sous 4980 formant un chandelier de séance mitigé. Compte tenu de la résistance des indices américains en clôture une reconquête des 4980 n’est pas à exclure, mais il sera difficile de franchir le cap des 5040 sans des avancées concrètes en vue d’un accord commercial sino-américain.
C’est probablement dans cette optique que les marchés américains ont terminé la séance à leur meilleur niveau. Le Dow Jones recule de -0,25 % à 25 106, mais le S&P 500 préserve le seuil des 2690 en clôturant à 2708 sur un gain de 0,07 %, et le Nasdaq avance de 0,14 % à 7298 points.
Que ce soit le Brexit ou les relations commerciales sino-américaines, les marchés en sont à un point où des avancées permettraient de lever le regain des incertitudes et relancer la hausse. À l’inverse, des déconvenues ne manqueront pas d’accentuer un peu plus encore un retour au pessimisme. Entre les deux, des compromis consistant à différer les problèmes et leurs solutions risquent d’induire un marché hésitant, un CAC 40 qui pourrait évoluer entre 4900 et 5040 points.