Avec des commandes industrielles en hausse de 2,8 % en juillet et plus robustes que prévu, associées à un sentiment du consommateur américain légèrement meilleur que prévu selon l’indicateur de l’université du Michigan, les propos de Ben Bernanke dans le sens de soutenir la croissance si nécessaire, mais sans annoncer de mesure concrète à Jackson Hole n’ont rien de bien surprenant, et le marché y était préparé.
Le CAC 40 forme un chandelier assez positif sur une base de 3372, et clôture de justesse sur le seuil clé des 3410 dont le débordement devra se confirmer la semaine prochaine pour amorcer une reprise probablement limitée à la zone des 3470 points. A défaut, nous n’excluons pas, en cas de cassure des 3372, un repli vers la zone des 3350, et en cas de net recul des indices américains, jusqu’à un support majeur situé à 3290 points.
Dans l’immédiat, le marché américain consolide latéralement, à l’image du S&P 500 entre le support des 1400 et la zone de ses records annuels vers 1425 points. Ben Bernanke se montrant ouvert à des mesures de stimulation même si elles restent aujourd’hui encore floues, Le Dow Jones reprend 0,69% à 13091, le Nasdaq 0,60 % à 3067, et le S&P 500 0,51 % à 1407 points.
Le chômage à plus de 11 % en Europe reflète bien un situation économique particulièrement inquiétante, et il faut espérer que la BCE se montre agressivement coopérative de façon à stimuler l’économie jeudi prochain, 6 septembre, quitte à bousculer un peu des dogmes étouffants.
En attendant, le marché va devoir se montrer patient, et à moins de voir le S&P 500 s’envoler au-delà de ses records annuels à1425, il y a peu de chance de retrouver d’un coup les plus hauts récents à 3520, et moins encore de rejoindre le haut du canal de tendance courte, sur le seuil majeur des 3600 points.