En l’absence de développement particulièrement négatif en Ukraine pendant le week-end, les marchés ont pu reprendre quelques couleurs en ce début de semaine. La hausse continuelle des indices américains et leur refus de consolider après les records de la semaine dernière soutiennent le marché en Europe malgré des indicateurs chinois qui témoignent d’une inflation et d’une activité internationale ralentie. Celle-ci est toutefois compensée par les propos de Xi Jinping pour rassurer sur la capacité de l’économie chinoise à préserver un rythme de 7% annuel, extrêmement satisfaisant si l’on prend justement en compte la nette décrue d’inflation en Chine depuis un an.
Le CAC 40 parvient à préserver son évolution au sein d’un canal de tendance courte ascendant dont le momentum reste terne au regard de l’ampleur de la correction qui a précédé entre septembre et octobre. Pour l’heure, l’indice forme un chandelier de séance plutôt favorable mais il lui faudrait déborder le cap des 4240 et le confirmer en clôture pour enfin envisager un retour vers 4275, puis surtout vers 4340 points.
Pour leur part, les indices américains poursuivent leur ascension régulière. Le Dow Jones gagne 0,23% à 17 614, le Nasdaq 0,42% à 4652, et le S&P 500 0,30% à 2038 points et au plus haut du jour, ce qui témoigne d’achats institutionnels ou de rachats de ventes à découvert.
Dans l’ensemble, le biais reste haussier tant que le CAC 40 ne casse pas 4170, et surtout reste au dessus des 4105 points mais il faudra probablement attendre la publication des PIB en zone euro en fin de semaine pour envisager une orientation mieux définie. Pour le moment, les 4240 risquent de faire résistance tandis que les 4170, en l’absence de consolidation américaine, devraient offrir quelques occasions de modestes prises de position.