En l’absence de statistiques surprenantes et dans l’attente des deux grands rendez-vous de la semaine jeudi et vendredi, les séances se suivent et se ressemblent à travers une volatilité minime qui risque de se prolonger.
La publication dans un premier temps d’un ISM manufacturier en deçà des attentes à 55,5 aura provoqué une légère baisse des indices américains avant que l’institut d’études n’annonce une correction à 56, beaucoup plus en ligne avec l’indice d’activité PMI de Chicago très robuste publié vendredi dernier. Quant aux PMI Markit du mois de mai pour l’Europe, en deçà des attentes à 52,2 au lieu de 52,5, il ne fait qu’encourager les attentes d’annonces importantes de la part de la BCE jeudi pour stimuler la croissance et l’inflation, et n’a aucun impact pour orienter éventuellement le marché à la baisse.
Le CAC 40 termine la séance en préservant sans mal le support des 4500 et en clôturant au-dessus de 4515, mais sans parvenir pour le moment à rejoindre l’objectif clé des 4560 points, qui pourrait parfaitement coïncider avec un objectif important vers 1940 points sur le S&P 500.
Celui-ci termine la séance sur une hausse très modeste et symptomatique de la faible volatilité, à 1925 soit plus 0,07%, tandis que le Dow Jones atteint également un nouveau record historique à 16.74 sur un gain de 0,16% et que le Nasdaq fléchit de -0,13% à 4237 points.
Entre des taux à 10 ans qui repassent le seuil des 2,50 % aux États-Unis dans le sillage d’indices d’activité positifs et la baisse de l’euro en prévision des baisses de taux de la part de la BCE sur un contexte d’activité moins robuste du côté européen, les marchés semblent retrouver un comportement un peu plus normal. À moins d’une lourde déception liée à une totale inaction de la BCE jeudi, ou de voir des chiffres du chômage américain vendredi très en deçà des attentes, il est probable que la phase actuelle se poursuive avec des séances toujours aussi ennuyeuses et peu volatiles ces prochains jours.