Le marché aura sans doute trouvé dans les pronostics un peu tièdes de Ben Bernanke sur l’économie américaine matière à restituer un bon début de séance, mais rien ne permet pour le moment d’envisager de retournement à la baisse. D’autant que l’indice d’activité PMI de Chicago augure assez bien de l’indice ISM publié vendredi, et qu’en Europe le recours des banques à emprunter 529 milliards de liquidités auprès de la BCE à 3 ans insuffle dans le système d’abondantes liquidités, essentielles pour éviter, sinon un problème général de solvabilité, du moins un crédit Crunch.
Après une tentative de débordement des 3480, le CAC 40 termine la séance sur un chandelier plutôt négatif, mais encore assez loin de menacer le support ascendant de court terme.
Une fois encore le Dow Jones ne concrétise pas le franchissement des 13 000 en clôture, et termine sur un repli de -0,41 % à 12952, tandis que le nasdaq reflue des 3000 à 2966 en cédant -0,67%, et le S&P500 renonce, pour le moment au franchissement clé des 1370, en recul de -0,47 % à 1265 points.
A l’instar de la réaction initiale plutôt négative de décembre au premier LTRO de la BCE, le second tour n’est pas mieux salué. A moins d’un improbable recul de l’indice en deçà de 3415, nous y voyons plutôt une occasion de reprendre position sur accès de faiblesse, notamment sur le secteur bancaire, même si le faible momentum en place depuis près de deux semaines semblerait confirmer qu’il va encore falloir se montrer patienter face à un marché de plus en plus insipide.