Difficile de ne pas saluer une séance aussi positive, émaillée des résultats meilleurs que prévus des grandes banques américaines, du meilleur chiffre de demandes d’indemnisation au chômage depuis 2008 aux Etats Unis à 352.000, d’un indicateur de la Fed de Philadelphie meilleur que prévu, et même en Europe de la capacité de la France et de l’Espagne à emprunter beaucoup plus que prévu à 10 ans à des taux en baisse. Comme aux Etats-Unis en août dernier, la dégradation de S&P n’a aucun effet, si ce n’est de faire baisser les taux !
Dans le sillage du S&P500 qui pulvérise les 1295 points et s’achemine vers ses records à 1350, le Cac 40 finit par traverser la résistance des 3300, et s’ouvrir la voie vers ses plus hauts de l’automne à 3415 points, sur un chandelier de séance de la meilleure facture, accompagné d’un puissant volume dans la hausse, en appui d’une impressionnante et rassurante récupération sur les titres bancaires.
Le Dow Jones termine en hausse modérée de 0,35 % à 12 625, mais le Nasdaq continue de surperformer avec un gain de 0,67 % à 2788, ce qui le place sur la voie d’un retour à 2900, tandis que le S&P 500 gagne 0,49 % à 1314, sans résistance majeure avant 1350 points.
Le scénario très positif pour 2012 sur le plan boursier est en train de prendre tournure à belle allure, d’autant que l’Europe et ses problèmes de récession semblent ne plus trop perturber les investisseurs outre Atlantique. On peut sans doute toutefois regretter que l’euro reprenne de la force au-delà de 1,2850 USD, parce que cela risque d’être contradictoire avec une nécessité pour l’Europe de restaurer un minimum de compétitivité afin de sortir de la crise.