Nous avions recommandé de surveiller Faurecia le 28 juin dernier en vue d’un rebond, et le retour du titre de façon à peu près exacte au même niveau nous amène à publier l’essentiel de notre analyse d’alors :
« Au regard du ralentissement économique mondial, les perspectives du secteur automobile méritent peut-être être une révision à la baisse, mais on peut s’interroger comment un titre comme FAURECIA censé bénéficier d’une croissance de ses résultats de 25 % d’ici un an peut en arriver à valoir 4 fois les bénéfices de l’année en cours.
Il faut sans doute y voir là l’effet pernicieux et réflexif des marchés, et si la tendance reste clairement à la baisse sur un plan graphique, il est certainement judicieux de surveiller si le fond n’est pas en train d’être touché sur une base de 11,85 euros. »
Rien n’a beaucoup changé, si ce n’est que le titre présente à ce jour une large sous-performance par rapport à l’indice CAC 40, et pourtant les bénéfices par action capitalisés 6 fois sur 2012 sont censés augmentés de 33 % d’ici un an. L’entreprise n’est pas liée au sort de Peugeot, intervient dans le monde entier, produit 25 % de son chiffre d’affaires en Allemagne, et de tels cours sont à nouveau intéressants à surveiller en vue d’un probable rebond, quitte à devoir se montrer temporairement prudent en deçà des 11,85 euros.
Certes, la configuration graphique immédiate n’est pas engageantes, pas plus qu’elle ne l’était alors, mais le titre avait réussi néanmoins à se reprendre vigoureusement, jusqu’à approcher la résistance des 16 euros.
Dans un contexte économique qui reste difficile, nous n’en demanderons peut-être pas tant, mais conseillons d’envisager modestement un retour à la zone des 14 euros comme objectif réaliste à très court terme, et nettement mieux si d’aventure la conjoncture automobile mondiale devait s’améliorer.