Le PIB en hausse de 0,2 % pour le troisième trimestre en Europe, très légèrement supérieur aux attentes, n’a pas suffi à convaincre. L’Allemagne évite de peu la récession après un second trimestre négatif en affichant 0,1 % de croissance au troisième, et la France parvient à publier une croissance surprenante en hausse de 0,3%, mais d’une affligeante médiocrité quand on étudie ses composantes.
En parallèle, les marchés américains parviennent de justesse à maintenir leur niveau record entretenu par des statistiques de ventes au détail et de sentiment du consommateur au plus haut depuis 2007 qui confortent la robustesse de la reprise outre-Atlantique.
Le CAC 40 forme sur la séance un chandelier légèrement plus favorable que les précédents, sans pour autant s’extraire de la zone de transactions entre 4150 pour les plus bas et 4240 pour les plus hauts.
La qualité des statistiques américaines empêche les indices de corriger, et rien ne semble devoir les empêcher d’entretenir un biais neutre à légèrement positif pour le moment. Le Dow Jones cède -0,10% à 17.635, le Nasdaq gagne 0,19% à 4689, et le S&P 500 0,03% à 2040 points.
Il n’y aurait rien de bien surprenant à ce que les indices américains s’essoufflent un peu après un mois de forte récupération, et en dehors d’annonces particulières de la part de Mario Draghi, il sera difficile de trouver au niveau européen des catalyseurs significatifs, de nature à s’extraire de l’actuel bandeau de transactions.
D’éventuels accès de faiblesse vers 4150 mériteront quelques achats que l’on pourra alléger partiellement vers 4240, sans perdre de vue que d’ici la fin de l’année une sortie haussière vers la zone des 4335 reste d’actualité.