Les créations d’emplois selon l’enquête ADP ne sont pas toujours un indicateur bien fiable des chiffres du chômage du mois qui ressortent deux jours plus tard aux États-Unis, mais les dernières statistiques, et ce jour une création de 198.000 emplois bien supérieure aux 150.000 attendues semble plutôt de bon augure pour entretenir a forme du marché américain.
Après une forte hausse ces derniers jours, les marchés font néanmoins une pause, dans l’attente de la réunion de la BCE jeudi, dont il ne faut pas a priori attendre de baisse des taux malgré la confirmation affligeante d’une baisse de -0,6 % du PIB pour la zone euro au quatrième trimestre.
Le CAC 40 aura touché un nouveau plus haut en séance, au-delà de 3800, mais la résistance des 3790 reste finalement d’actualité au niveau de la clôture, et il faut bien avouer que les chiffres de croissance européenne n’ont guère de quoi susciter un enthousiasme délirant, même si la plupart des entreprises cotées au CAC 40 ont l’avantage d’être plus dépendantes de la croissance mondiale plutôt européenne.
Le Dow Jones continue d’évoluer en territoire record sur une légère hausse de 0,30% à 14.296, le Nasdaq se stabilise de -0,07% à 3222, et le S&P500 fait une halte en ne gagnant que 0,08% avant de probablement pointer vers ses records historiques, sans remettre en question la tendance haussière aussi longtemps qu’il se maintiendra au-dessus de la résistance chèrement débordée des 1520 points.
Si les indices américains poursuivent vers de nouveaux records, il est fort probable, par effet mécanique, que le CAC 40 puisse s’installer enfin dans une nouvelle zone de transactions entre 3790 et 4080, mais pour l’heure le signal reste à refaire en clôture. A priori, les replis vers 3740, non garantis, seraient une bonne occasion de reprendre position.