Entre la Chine qui nous annonce une inflation maîtrisée mais surtout des chiffres de croissance qui confirment le ralentissement, et le rebond de 5% de la bourse japonaise après une correction de plus de 21 % depuis son zénith le 23 mai, la plupart des indices européens ne parviennent pas à prolonger la reprise technique engagée en fin de semaine dernière.
Le CAC 40 termine la séance sur un doji qui renforce le point de résistance des 3890 et traduit dans un volume très étroit une forte hésitation entre les investisseurs.
Il faut dire qu’aux États-Unis, le rehaussement des perspectives par Standard & Poor’s de négatives à stables en note AA+ ne provoque pas un enthousiasme excessif dans la mesure où cela confirme la perception assez favorable de l’économie américaine, mais renforce à la fois les perspectives d’allègement de l’assouplissement quantitatif. Conséquence immédiate, les taux longs repartent à la hausse, à 2,21 % sur le 10 ans.
Au terme d’une séance assez hésitante, le Dow Jones termine en baisse insignifiante de -0,06 % à 15.239, le Nasdaq progresse de 0,14% à 3474, et le S&P 500 cède -0,02% à 1643 points.
On surveillera un éventuel franchissement des 3890 sur le Cac 40 en vue d’un retour sur 3940, voire mieux si le S&P500 parvient à déborder le cap des 1661 points. Rien ne semble acquis en ce sens dans l’immédiat, ce qui plaiderait en attendant pour tenter quelques achats vers 3800, et tant que le seuil clé des 3790 qui avait permis une sortie de congestion haussière le 23 avril n’est pas enfoncé.
Dans l’ensemble, et à moins d’une forte volatilité sur les taux, la semaine devrait toutefois rester calme faute de statistiques importantes jusqu’à vendredi et de résultats dont la saison est aujourd’hui largement terminée.