Livré à lui-même en l’absence des marchés américains pour Thanksgiving, le marché suit la hausse des indices américains la veille par un biais légèrement positif. Mais le volume est trop faible et les catalyseurs suffisamment inexistants pour susciter le franchissement des 4310 points.
Le biais semble plutôt favorable, mais il faudra certainement que les indices américains repartent à la hausse, éventuellement la semaine prochaine compte tenu d’une demie séance vendredi, pour éventuellement enclencher le rallye de fin d’année qui pourrait pousser l’indice vers les 4420 points.
Rien ne semble garanti pour le moment en ce sens, d’autant que le climat économique et politique français n’est pas réjouissant, notamment sur le front du chômage. Comme pour les impôts, il est devenu courant de se féliciter d’un ralentissement des augmentations, et d’appeler cela une inversion. Hélas nous n’en sommes pas tout à fait là, mais avec beaucoup d’emplois aidés, la politique peut maquiller pas mal de choses…
Grâce à l’Allemagne, l’inflation en zone euro semble reprendre un peu de vigueur. C’est un élément plutôt positif, mais plutôt régional. En revanche, la baisse du crédit au secteur privé atteint un record historique avec un triste retrait de 2,1 %, lequel n’a rien d’étonnant dans la mesure ou l’absence de croissance liée à des fiscalités étouffantes dé-solvabilisent un nombre croissant d’entreprises qui auraient besoin de crédit mais n’y ont pas accès. Quant aux plus solides, elles sont le plus souvent assises sur des trésoreries excédentaires, et le peu de visibilité ne les incite pas à emprunter pour investir.
Pour le moment attendez de franchir les 4310 pour acheter, et envisagez plutôt de le faire en cas de repli vers 4280, a fortiori 4230 points.