L’hebdomadaire allemand « Der Spiegel » annonçait une nouvelle positive dans le sens de limiter les écarts de taux entre les pays faibles et les pays forts de la zone euro, mais comme d’habitude, la Bundesbank a tout refroidi en s’empressant de déclarer une farouche opposition, alors que la BCE, plus prudente, annonce que rien n’a été décidé. En parallèle, le S&P500 hésite de façon bien légitime à passer le cap des 1422 points, et cela se traduit par un peu d’essoufflement et un retour du Cac 40 pour tester le seuil des 3475 points.
L’indice parisien inscrit sur la séance un chandelier mitigé après avoir formé un pic un peu au-dessus des 3500 points, et rien ne permet d’envisager de retour à 3600 pour le moment, sans pour autant menacer une tendance positive de fond tant que le seuil des 3410 est préservé.
Aux Etats-Unis, le Dow Jones reflue de 0,03% à 13271, le nasdaq de -0,01% à 3076, et le S&P500 cède -0,01% à 1418 points, à 4 points du pic de mars, soit pour former un double-sommet, soit pour confirmer une configuration actuelle positive, et finir par déborder vers les records historiques à 1580 points.
A l’évidence, les performances économiques sont trop ternes pour justifier, à égalité de circonstances, une forte hausse, à moins que la prime de risque ne diminue à nouveau et ne propulse les ratios cours/bénéfices de près de 15%, ce qui n’aurait rien d’extravagant en termes historiques.
Pour le moment, et dans l’attente des décisions financières sur la zone euro, il nous paraît judicieux d’accumuler vers 3410 points, mais sans la moindre conviction de voir l’indice y revenir, d’autant que la position néerlandaise de s’insurger contre l’austérité est une excellente nouvelle de nature à isoler chaque jour un peu plus les positions très égocentrées des autorités allemandes.