L’échéance des contrats trimestriels s’achève sur une séance chahutée, les marchés oubliant le discours positif de la Fed pour se focaliser sur la conjoncture négative des cours du brut, avec des conséquences potentielles parfois visibles sur le marché de la dette à haut rendement. Le baril ne parvient pas à se ressaisir sur le seuil important des 35 dollars, et il faut dire que le contexte général ne se prête guère à un rebond significatif durable.
Malgré le pronostic positif pour la croissance en Europe au cours du premier semestre, le CAC 40 se laisse influencer négativement et forme sur la séance un chandelier mitigé sans pour autant enfoncer le support des 4580 points. Il résulte de la semaine une configuration équilibrée et hésitante, suggérant une phase d’indécision et d’aller retours entre 4580 et 4730 points pour le court terme.
Après avoir salué avec enthousiasme les propos de Janet Yellen à l’occasion de la remontée en douceur des taux de la Fed, les marchés américains font preuve de faiblesse avec l’enfoncement des 2040 sur le S&P 500. Celui-ci dévisse en fin de séance et cède -1,76 % à 2006, tandis que le Nasdaq lâche -1,59 % à 4923, et le Dow Jones -2,10 % à 17 129 points.
Il n’y a pas lieu d’attribuer une grande signification à un mouvement d’accélération en fin de séance sur un vendredi des 4 sorcières, nommé ainsi en raison de la clôture des échéances trimestrielles sur l’ensemble des contrats futures et options. Il n’empêche, la clôture du brut en-deçà de 35 dollars laisse craindre des moments difficiles pour nombre de pays producteurs,et cela risque de perturber les chances d’un rallye consistant et pourtant à un moment ou un autre au cours des derniers jours de l’année.