Il n’y a rien de particulièrement inattendu dans les chiffres assez médiocres issus des PMI chinois et européens, et même plutôt une surprise assez positive du côté chinois. L’indicateur flash HSBC traduit en effet une stabilisation et une modeste amélioration par rapport au mois précédent, qui évite de sombrer dans la contraction que l’on pouvait redouter au vu de la production industrielle publiée la veille en hausse de 6,69 % en rythme annuel.
Probablement impressionnés par les moindres accès de faiblesse du marché américains, les opérateurs ont été saisis de vertige en Europe, jusqu’à induire une cassure brutale des supports.
Ainsi, le CAC 40 enfonce sans ambiguïté le seuil des 4415 et reflue directement vers la zone de soutien inférieure entre 4350 et 4365 points pour former un chandelier peu engageant du fait de l’absence de mèche importante dans la partie inférieure.
Pour leur part, les indices américains se laissent aller en l’absence de statistiques particulières à une nouvelle séance de recul modéré. Le Dow Jones cède -0,68 % à 17 056, le Nasdaq -0,41 % à 4509, et le S&P500 -0,57 % à 1983 points, non loin d’un support relatif à 1980 avant d’envisager un retour éventuel vers 1950 points.
En fonction de la consolidation plus ou moins profonde que l’on observera sur les indices américains la configuration graphique pourrait inviter aux achats des à présent alors que le CAC 40 teste le support des 4350, ou il faudra peut-être envisager une possibilité de baisse probablement excessive et temporaire vers la zone des 4275 points. En revanche, la zone des 4415, et surtout des 4500 devrait resteront difficiles à déborder, au moins jusqu’à la période des publications des premiers résultats des entreprises américaines à partir de la seconde semaine d’octobre.