La baisse confirmée des résultats d’Apple combinée à des perspectives légèrement en deçà des attentes entraîne une baisse de plus de 12 % de l’entreprise qui était devenue la première capitalisation mondiale, mais cela n’aura pas empêché le marché d’apprécier des résultats généralement meilleurs que prévus et de poursuivre sur un ton positif.
Il faut dire que les demandes hebdomadaire d’allocation au chômage aux États-Unis sont au plus bas niveau depuis 5 ans même si elles sont biaisées par un effet habituel de janvier peu opérant cette année, tandis qu’en Chine la croissance industrielle rebondit de plus de 10 % le mois dernier et confirme la reprise de la dynamique de croissance pour la seconde économie mondiale.
Le CAC 40 termine la séance sur un chandelier de belle facture sans pour autant parvenir à déborder la résistance clé des 3765, et celle-ci a de fortes chances de s’affirmer tant que le S&P 500 ne parviendra pas à déborder une zone de résistance importante entre 1500 et 1510 points.
Malgré des résultats souvent encourageants, l’indice phare américain subit les lourds dégagements sur Apple pour terminer inchangé à 1495, tandis que le Nasdaq subit de plein fouet le recul du géant à la pomme pour céder -0,74 % à 3130. En revanche, le Dow Jones témoigne des belles performances de l’industrie en général et des excellents chiffres du chômage avec un gain de 0,33 % à 13 825 points.
Nous observerons avec intérêt le comportement des indices alors qu’ils sont au contact de résistances majeures sous un biais macro-économiques encourageant hors Europe, assorti en général de résultats et de perspectives pour les entreprises d’envergure mondiale orienté vers une reprise.
Sous un angle purement technique, il paraît judicieux d’éviter les prises de position tant que les grandes résistances évoquées plus haut ne sont pas franchies, mais le contexte d’ensemble reste suffisamment favorable aux actions pour profiter des légers accès de faiblesse et accumuler des positions dans le sens d’un marché qui n’en a pas forcément terminé avec le regain d’appétit pour les actifs plus risqués.