La semaine s’achève dans le prolongement des statistiques très positives en matière d’économie américaine publiées la veille, et dans l’idée que la Grèce va finir par obtenir de l’Europe lundi le feu vert à une seconde tranche de prêts, laquelle permettra de différer à plus tard ses insolubles problèmes.
Dans ce contexte immédiat apparemment rassurant, et à la veille d’un long week-end pour les américains, le CAC 40 s’affranchit sans ambiguïté de la résistance majeure des 3415, la transforme très probablement en un soutien intéressant, et vient tester le seuil des 3450, peut-être un peu difficile, avant de tendre vers des objectifs à 3535, et 3640 sur le moyen terme.
Le Dow Jones finit la séance sur un léger gain de 0,36 % à 12 950, le Nasdaq consolide très modérément de – 0,27 % à 2951, et le S&P 500, libéré des 1350, s’achemine vers les 1370 en terminant en hausse de 0,23 % à 1361 points.
Les marchés seront tournés lundis vers la perspective apparemment satisfaisante d’un nouveau prêt pour la Grèce, et cela devrait éviter une consolidation marquée, même si le marché a parfois la tentation de vendre la nouvelle après avoir acheté la rumeur.
A priori, tout repli vers 3415 ou un peu au-dessus devient une bonne opportunité d’achat, tout comme, dans une moindre mesure, en cas de franchissement sans ambiguïté des 3450 points.
Le marché peut paraître suracheté sur un plan technique à très court terme, mais si l’on se pose la question de savoir si le S&P 500 a perdu le sens des proportions, il n’en est certainement rien.
Le plus haut atteint en mai 2011 à 1370 correspondait à une économie moins robuste qu’aujourd’hui, et cela plaide, sur un plan fondamental, non pas pour une nette correction, mais pour tendre vers de nouveaux records, et notamment vers un pic atteint en 2008 à 1440, avant de pointer assez logiquement vers les records historiques situés à 1580 sous réserve que l’Europe parvienne pour sa part à éviter une sévère récession.