Goldman Sachs et JPMorgan publient des des résulatts très supérieur aux attentes, la production industrielle américaine progresse de 0,3 % en décembre au lieu des 0,2 % attendus, la capacité installée monte à 78,7 %,et pour le moment, bonne surprise, l’inflation des prix à la consommation reste très sage. A 0,1 % hors énergie, ils laissent toute latitude à la FED pour poursuivre sa politique ultra accommodante sans que l’on puisse déceler de pression sur les taux longs.
En revanche, la production automobile européenne affiche ses plus mauvais chiffres depuis 17 ans, et la Banque Mondiale prévoit une récession de -0,1 % pour la zone en 2013.
Le CAC 40 sort temporairement de son canal ascendant de tendance en venant remplir le gap qui s’était ouvert avec la première séance de l’année au-dessus des 3675 points, avant de se reprendre modestement. Le gap est donc comblé, et la clôture du jour forme un chandelier assez favorable, sans atteindre les 3735, seuil au-delà duquel une impulsion haussière pourrait se produire si le S&P 500 s’affranchit enfin des 1475 points.
Le Dow Jones recule de -0,17 % à 13511, mais le Nasdaq qui avait un peu sous-performé ces derniers jours reprend 0,22% à 3118 dans l’attente des résultats de E-Bay, et le S&P 500 reste collé sous le seuil technique majeur des 1475, gagnant 0,02 % à 1473 points.
A l’évidence, les marchés n’ont guère de motivation à corriger fortement et durablement, mais ils restent clairement contenus par leurs résistances.
En fonction des résultats qui seront publiés ces prochains jours, le S&P 500 réussira éventuellement à déborder le cap des 1475 et tous les marchés actions devraient en profiter. À l’inverse des résultats mitigés, dans la tonalité de ce que Goldman Sachs semble anticiper, pourraient maintenir les indices à leur niveau actuel, et peut-être même, selon eux, favoriser un léger repli de l’ordre de 1,5 % sur le S&P500 avant reprise, peut-être dans la crainte des incertitudes relatives aux négociations sur le rehaussement du plafond de la dette aux États-Unis.
Dans un contexte qui reste peu propice à une consolidation appuyée tant que les taux longs ne reprendront pas de la vigueur, il nous paraît conseillé de maintenir les positions, et d’envisager de les renforcer en cas de franchissement des résistances évoquées plus haut.