En l’absence de toute statistique économique américaine, le marché vit au gré des perspectives de départ de Silvio Berlusconi et de refonte du gouvernement italien, dans l’idée que cela puisse restaurer une meilleure crédibilité à l’égard de leur plan d’austérité et de rééquilibrage du déficit…
L’euro en aura profité pour reprendre de la hauteur, surtout à l’annonce de la prochaine démission de Silvio Berlusconi, pour finalement tirer l’ensemble du marché au moment de la clôture américaine.
Le Cac 40 termine la séance sur un chandelier incertain, mais avant de connaître la décision en Italie, sous le seuil des 3145, et avec un peu de marge sur le support clé des 3085 points.
Pour sa part, le Dow Jones gagne 0.85% à 12170, le Nasdaq 1,20 % à 2727, et le S&P500 1,17 % à 1275 points, à mi chemin entre le seuil clé des 1250 et une première résistance à 1295 points.
Entre les plans d’austérité, l’intransigance répétée des allemands à ne pas vouloir se servir de l’outil monétaire et de la BCE quand le FESF se montre à peine capable de lever 3 milliards, il n’y a guère de motifs d’optimisme excessif à l’endroit de l’Europe.
Les politiques de taxation tous azimuts et les plans d’austérité sont en train de créer une très probable récession européenne de nature à freiner la croissance mondiale, et ce genre de climat n’est pas a priori propice une forte hausse des marchés.
En revanche, il est positif de constater que le VIX passe à nouveau en deçà de 30, et avec l’aide du marché américain et de l’économie américaine épaulée par une politique monétaire adéquate, on ne peut écarter l’hypothèse d’une probable hausse sur la fin de l’année, avec une résistance majeure vers 3300 pour le CAC 40, sous réserve que l’indice parvienne à s’affranchir des 3240 points.