Sur fond d’euro en chute continuelle dans le sillage des propos ultra accommodants de Mario Draghi auxquels s’ajoute la perspective d’un cessez-le-feu permanent à Gaza et une poignée de main symbolique entre Vladimir Poutine et Victor Porochenko, le marché signe sa meilleure séance depuis le plus bas d’excès inscrit à 4100 points le 8 août dernier.
Le CAC 40 émet un signal très positif avec un momentum plus convaincant, lié à la sortie par le haut du canal ascendant de reprise de court terme, qui laisse entrevoir un test des 4415 et une totale récupération, quasiment symétrique, du mouvement de baisse qui avait marqué la chute avant d’atteindre le plus bas.
L’abord des 4415 devrait s’avérer assez délicat à franchir sur un plan purement graphique, sachant que le franchissement de ce seuil sera une ouverture pour un retour vers les plus hauts annuels.
Aux États-Unis, le mouvement haussier ne présente pas un momentum haussier aussi agressif, mais les indices poursuivent leur progression. Le S&P 500 clôture pour la première fois au dessus de 2000, à 2000,02 en hausse de 0,11 %, tandis que le Dow Jones progresse de 0,18 % à 17.106, et le Nasdaq de 0,29 % à 4570 points. Seul le Dow Jones n’a pas tout à fait atteint son record annuel de juillet à 17 250 points.
Il est assez probable que les marchés soient tentés de consolider leur récente avancée sur le très court terme, et que le CAC 40 ne puisse traverser directement la zone des 4415 sans un mouvement latéral ou de repli préalable, qui devrait inviter aux achats sur repli vers 4365, a fortiori vers la zone improbable des 4300 points.
Sur le moyen terme, et aussi longtemps que l’inflation ne s’envolera pas aux États-Unis, le pronostic à moyen terme reste néanmoins favorable, d’autant que la baisse de l’euro de plus en plus marquée ne manquera pas de favoriser les résultats de nombreuses entreprises dont les comptes sont libellés dans la monnaie unique.
Invité the B.F.M à 11 heures ce matin, nous aurons peut-être l’occasion de développer quelques-uns de ces éléments. Si vous n’avez mieux faire, je vous invite à nous y rejoindre.