Dans un volume de saison de plus en plus étriqué, la veille de Noël amène avec elle de nouveaux records sur les indices américains sur la troisième révision de la croissance du PIB pour le troisième trimestre. Celle-ci ressort à son meilleur niveau depuis 11 ans, soit un rythme de 5 %, que les dernières statistiques positives mais un peu plus mitigées ne devraient pas entretenir à cette cadence au quatrième trimestre.
Il n’empêche, l’économie américaine fait preuve d’une grande robustesse soutenue par une forte consommation intérieure entretenue par la baisse des cours du brut.
Le CAC 40 en aura profité pour enfin clôturer au-dessus des 4275 sur un chandelier de la meilleure facture, non loin d’un seuil important pouvant constituer une cible pour la fin de l’année à 4350 points.
Les indices américains saluent également ces bons chiffres, mais par un nouveau record sans grand enthousiasme sur le S&P 500, l’indice atteignant 2082 sur un gain de 0,17%, et s’ouvrant la voie vers un objectif potentiel assez proche vers 2108 points. Pour sa part, le Dow Jones progresse de 0,36% à 18 024, tandis que le Nasdaq cède -0,34% à 4765 points.
À part l’annonce d’un chômage qui devrait rester désastreux en France, rien ne devrait vraiment perturber le marché au cours de la séance écourtée avant le réveillon et une reprise probablement peu animée lundi prochain.
Dans ces conditions, à moins d’un mouvement particulièrement significatif justifiant quelques commentaires, il me reste à vous souhaiter une joyeuse fête et vous proposer de nous retrouver directement mardi pour l’analyse de la séance de lundi 29 décembre.