Le 15 août à 22h30 : Dans le sillage d’importantes opérations de fusion acquisition, et tout particulièrement de l’achat de Motorola par Google, les marchés américains ont amplifié leur rebond, et le CAC 40 en a profité dans une moindre mesure, notamment parce qu’il avait beaucoup plus rebondi en fin de semaine tout comme les indices européens.
L’indice parisien forme sur la séance un chandelier plutôt favorable en revenant sur la résistance clé des 3280, seuil éventuellement délicat à très court terme, avant d’envisager en cas de franchissement le retour que nous attendons vers un objectif à 3400 pour commencer.
le Dow Jones termine en force la séance sur un gain de 1,90 % à 11483, le Nasdaq technologique gagne 1,88 % à 2555, et le S&P 500 vient tout juste terminer sur la résistance clé des 1205 en progressant de 2,18 %. L’indice phare américain se situe sur un palier de résistance important, susceptible d’induire éventuellement un peu de consolidation, mais la reprise n’en demeure pas moins assez engageante. L’indice devrait, en cas de franchissement, pointer rapidement vers 1220, et surtout vers le seuil majeur des 1250, qui pourrait, sur le CAC 40, correspondre à un retour à 3400, voire 3500 points.
Le marché s’est montré déçu que le sujet des obligations européennes ne soit pas discuté entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel mardi, comme l’aurait souhaité l’Italie, et il faut au minimum espérer que de leur réunion ressorte une sérieuse ébauche de consensus en faveur d’une plus grande cohérence européenne et autre chose qu’une simple promesse d’austérité.
Le crack majeur observé sur les marchés devrait avoir démontré la nécessité urgente de régénérer également de la croissance, et d’éviter de désespérer les marchés parce qu’à ce jeu les politiques risquent d’obtenir exactement l’inverse du désendettement qu’ils appellent de leurs voeux…