Il n’y avait aucune statistique bien importante en ce début de semaine, et ce ne sont pas les indicateurs de l’OCDE selon lesquelles la croissance mondiale stagne au même niveau qu’en juin avec un troisième recul mensuel consécutif de l’Allemagne qui expliquent la bonne performance des indices.
Si le CAC 40 parvient à reconquérir la zone des 4170 sur un chandelier de bonne facture, le mouvement est à attribuer à la forte progression des indices américains vendredi et au léger apaisement sur le front des tensions géopolitiques après avoir atteint des niveaux de grande survente, comme en témoigne le RSI à 10 semaines passé en deçà de 30 %.
La progression des indices américains avec un S&P 500 qui s’est approché à nouveau du support converti en une importante résistance à 1950 est un élément favorable pour préserver le support important des 1905 points, mais rien n’indique pour autant de retour immédiat sur les plus hauts. Le Dow Jones se montre déjà hésitant en ne gagnant que 0,10% à 16.570, tandis que le Nasdaq progresse de 0,70% à 4401, et le S&P500 de 0,27% à 1937 après avoir atteint un plus haut de séance à 1945 points.
Sur un plan technique, de nombreux éléments plaident pour avoir marqué à 4100 un plus bas important, sans devoir forcément tester la zone des 4050 points. De fortes baisses indiscriminées sur des valeurs de grande qualité favorisent des opportunités intéressantes pour prendre position, mais on ne peut totalement exclure de nouveaux accès de faiblesse et de doute tant que le retournement haussier ne prend pas plus de consistance avec la sortie du canal de tendance baissier actuellement située vers 4250 points.
En attendant, il paraît plus judicieux de guetter un repli vers 4150, a fortiori 4100 pour prendre position, surtout sur les belles valeurs de qualité et de croissance internationale quand elles atteignent des cours frisant l’absurde, comme des Valeo, des Michelin, des Safran, des Allianz ou des BMW pour n’en citer que quelques-unes.