A la veille de la publication du chômage pour le mois de janvier aux États-Unis, les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage en baisse de 12000 augurent plutôt bien d’un taux qui devrait se maintenir à 8,5 %, tandis que les créations d’emplois sont censées progresser d’environ 175000. Par ailleurs, la France et l’Espagne parviennent à financer avec succès leurs émissions obligataire, et cela a l’avantage de conforter le secteur financier en dépit de négociations apparemment difficiles à l’endroit de la Grèce.
Avec le franchissement des 3370, le CAC 40 s’est approché de son plus haut d’octobre, au sommet d’une figure en W de long terme, ce qui suscite en général une phase d’interrogations, et parfois un peu de consolidation avant d’entamer, en cas de franchissement un grand retour vers la zone des 3640 points.
Pour leur part, les indices américains restent sur une note assez prudente à la veille de la publication du chômage. Le Dow Jones cède -0,07% à 12 707, tandis que le Nasdaq progresse de 0,4 % à 2859, et que le S&P 500 s’approche doucement de l’objectif majeur des 1350, sur un gain de 0,11 % à 1325 points.
La plupart des grands stratèges bancaires qui s’étaient montrés extrêmement prudents en fin d’année sont en train de retourner casaque, et cela ne peut que conforter le marché dans son avancée, ou tout au moins l’empêcher de consolider fortement puisque le moindre repli de consolidation sera rapidement enrayé par l’entrée de ces grandes gestions qui ont manqué le coche.
Pour notre part, nous maintenons un objectif à long terme nettement supérieur aux niveaux actuels, et en attendant de franchir 3415, conseillons de saisir tout repli vers 3370, au pis 3290 pour accumuler des positions en actions.
Nous aurons l’occasion de développer quelques idées demain vendredi entre 17 et 18 heures au club de la bourse sur BFM. N’hésitez pas à nous rejoindre.