Après quelques mois de statistiques immobilières en retrait aux États-Unis, les ventes de logements neufs en hausse de 9,6 % en janvier témoignent, contrairement aux attentes, d’un climat immobilier toujours soutenu.
mais, le S&P 500 ne franchissant toujours pas le cap des 1850, les opérateurs semblent intégrer de plus en plus la difficulté pour les marchés de grimper facilement plus haut, et le CAC 40 marque un peu plus clairement encore la fermeté de la résistance établie à 4420 points en formant un chandelier un peu plus mitigé que celui des deux séances précédentes.
aux États-Unis, le Dow Jones progresse de 0,11% à 16.198, le Nasdaq de 0,10% à 4292, et le S&P500 reste très stable en hausse de 0,01% à 1845, laissant entendre un gel relatif de la situation sous les 1850, tant qu’un catalyseur ne viendra pas bousculer la situation, peut-être à l’occasion de la révision de la croissance du PIB américain vendredi, ou sinon de la réunion de la BCE le 6 mars.
Le mouvement le plus significatif et intéressant est peut-être celui de l’euro qui commence à perdre de sa fermeté, une semaine avant la conférence de la BCE. Les marchés semblent anticiper une intervention de celle-ci dans un sens accommodant, de nature à lutter contre une inflation européenne trop faible.
Pour l’heure, la configuration invite à envisager quelques achats lors des accès de faiblesse de l’indice vers 4380, et a fortiori 4355 points, et peut-être à alléger légèrement dans une optique de très court terme à l’abord des 4420 points.