Le marché avait sans doute besoin d’un élément exogène comme la tension entre l’Ukraine et la Russie pour casser la léthargie des dernières séances et se trouver un prétexte de revenir visiter l’important point de rupture des 4355 points.
Mais l’apaisement relatif sur une absence d’intervention russe relayé par un marché américain serein dans l’après-midi a rapidement effacé l’accès de fébrilité. L’indice parisien termine pratiquement inchangé dans le sillage de statistiques américaines assez positives. Les commandes de biens durables en baisse de 1 % occultent une hausse de 1,1 % hors matériel de transport toujours volatil et un rythme soutenu de dépenses des entreprises, de bon augure pour l’économie américaine au cours des prochains mois.
Après son accès de fébrilité, le CAC 40 termine la séance sur un chandelier assez favorable, qui délimite bien la zone actuelle de transactions entre 4355 et 4220 points avant que le S&P500 ne parvienne à s’affranchir clairement des 1850 points.
Cette fois, l’indice phare américain parvient à clôturer au-dessus de ce seuil, ce qui ne signifie pas pour autant une hausse rapide et vertigineuse à venir, mais les vendeurs ont fini par se laisser déborder en clôture tandis que le Nasdaq s’octroie un nouveau record depuis 2000 avec un gain de 0,63 % à 4319 points. Pour sa part, il est positif de constater que le S&P 500 finit au plus haut à 1854 et gagne 0,48 %, tandis que le Dow Jones progresse de 0,46 % à 16 273 points.
A moins de tensions particulières du côté de l’Ukraine et de la Crimée, le passage du S&P 500 au-delà de 1850 devrait soutenir le marché, et permettre au CAC 40 de revenir tester la résistance des 4420, au-delà de laquelle le mouvement de hausse pourrait s’étendre à 4460 points. Ce n’est pas garanti, mais en attendant, les replis vers 4380 sont probablement suffisants pour justifier quelques achats.
J’aurai l’occasion de proposer un Web binaire d’une heure sur le site de Commerzbank à 13h30. N’hésitez pas à vous y inscrire…