Il n’y a vraiment rien de très particulier à mentionner sur une séance sans volume, liée à l’absence des opérateurs américains pour cause de fête nationale de l’Indépendance.
Le marché reste bien calme dans l’attente d’une baisse probable des taux de 25 points de base de la part de la Banque Centrale Européenne jeudi, et surtout vendredi des chiffres du chômage américain à 14h30.
Pour le moment, l’indice parisien forme un petit chandelier de séance légèrement favorable, qui suggère une faible propension à consolider, mais n’il y a rien de surprenant à constater une hésitation sous la résistance des 3290, en haut du canal de tendance ascendante de court terme.
Il faut espérer que la BCE se dise encouragée et bien disposée après les résultats du sommet de la semaine dernière, parce qu’elle sera in fine l’outil essentiel d’un possible retour à la croissance si elle accepte de prendre en compte la faiblesse inacceptable d’une économie européenne mal engagée sous le fardeau d’une politique fiscale de plus en plus contraignante.
A moins de mesures ultra accommodantes que nous n’attendons pas vraiment de la BCE, le marché risque de rester hésitant jusqu’au chiffre américain de vendredi, sachant qu’une mauvaise surprise n’induira pas forcément de décrochage très violent dans l’attente de nouvelles mesures de la part de la Fed, et qu’à l’inverse des chiffres plutôt acceptables pourraient conforter l’hypothèse d’un creux d’activité mondiale situé en mai.
Dans ce contexte, et tant que le seuil des 3290 n’est pas clairement franchis, il paraît judicieux de conserver quelques liquidités, dans l’espoir de pouvoir racheter sur accès de faiblesse vers 3200, a fortiori à 3155 points.