Les tensions en Ukraine n’ayant pas connu d’apaisement pendant le week-end, il suffisait que la Chine nous confirme son actuel ralentissement par un indice flash PMI un peu inférieur aux attentes et en contraction à 48,1 pour que le marché engage la semaine sur une note négative. Mais celle-ci aura été de courte durée grâce a la publication d’un ISM des services très robuste, à 55, qui vient confirmer la reprise économique américaine et permet aux indices outre-Atlantique de clôturer la séance dans le vert.
Après un test réussi des 4400, le CAC 40 parvient à clôturer au-dessus du seuil clé des 4430 sur un chandelier de belle facture avec une longue ombre en bas, mais la résistance des 4500 risque de rester de mise au moins jusqu’à connaître ce que décidera la BCE jeudi prochain.
Le Dow Jones progresse finalement de 0,11 % après un repli de près de 1 %, le Nasdaq confirme un soutien important à 4110 en gagnant 0,34 % à 4138, et le S&P 500 gagne 0,21 % à 1885, moins de 1 % en deçà de son record historique établi à 1898, et sous un seuil clé qui paraît difficile à déborder vers 1905 points.
À moins de développements extrêmement perturbants sur la scène ukrainienne, le marché semble voué à se cantonner à peu près aux niveaux actuels en attendant de savoir si la BCE prendra ou non les décisions nécessaires à un affaiblissement de l’euro. En attendant, s’il semble judicieux d’alléger à l’approche des 4500, les replis vers 4430, a fortiori 4400 devraient continuer à représenter une opportunité intéressante de faire quelques achats dans un environnement soutenu par des taux longs et une inflation à des niveaux historiquement bas.