A l’avant-veille de la réunion de la BCE, les marchés continuent sur leur lancée haussière, dans le sillage de bons indicateurs en termes de production manufacturière en Europe, et dans une moindre mesure aux États-Unis, où l’ISM ressort à 53,7, dénotant toutefois un dynamisme salutaire.
Le CAC 40 parvient à toucher un nouveau record annuel, aussi bien en clôture qu’en séance et finit au-delà des 4420 points sur un chandelier relativement favorable, qui pourrait ouvrir la voie vers 4460, surtout après de nouveaux records historiques des indices américains.
Le S&P 500 progresse de 0,73% à 1886 points, au delà de la résistance importante formée les 6 et 21 mars au précédent plus haut historique. La capacité de l’indice américain à déborder ce seuil est plutôt positive dans la mesure ou cela enraye la possibilité d’un double sommet de fin de hausse, et ouvre la voie à une poussée vers un objectif important vers 1906 points sur un plan graphique.
Pour sa part, le Nasdaq surperforme et efface les mauvaises séances de la semaine dernière en gagnant 1,64% à 4268, tandis que le Dow Jones progresse de 0,46% à 16.533 points après avoir frôlé son record historique du 31 décembre à 16.588 points.
Le sort des marchés et de nouveaux records à la clé sont probablement dans les mains de la banque centrale européenne et des mesures plus ou moins satisfaisantes pour les marchés qu’elle entreprendra jeudi.
Dans la mesure où l’on peut s’attendre au minimum à de nouvelles déclarations de bonnes intentions de lutte contre les forces déflationnistes, le marché ne semble guère voué, quoi qu’il arrive, à corriger lourdement. En ce sens, le CAC 40 est probablement entrée dans une nouvelle phase de transactions entre 4355 et 4560 points.