Malgré la correction brutale de plus de 7 % du marché japonais dans le sillage d’un indicateur d’activité Chinois PMI selon HSBC en contraction à 49,6, le marché américain résiste bien, à l’image d’une économie relativement solide. En témoigent ce jour les ventes de logements neufs en hausse plus importante que prévues à 454 000 en avril sur des prix qui augmentent de près de 15 % sur un an dans le secteur, ou encore les demandes hebdomadaires d’allocations au chômage à 140 000 au lieu des 348 000 attendues.
Ces bons chiffres permettent aux marchés américains de résister logiquement à la pression baissière, mais pour sa part, le CAC 40 accuse le coup par une rupture de son canal de tendance ascendant à 3980, en harmonie avec un RSI à 10 semaines revenu dans la zone de sur achat vers 70 %. Le chandelier de séance est néanmoins assez positif au dessus des 3940, mais il conforte pour le moment la conversion de l’ancien support des 3980 en zone de résistance à reconquérir pour espérer tendre de nouveau vers un objectif que nous voyons limité à 4080 points dans le meilleur des cas.
Je Dow Jones ne cède pour sa part que 0,08 % à 15.294, le Nasdaq 0,11 % à 3459, et le S&P 500 revient juste se poser sur un support clé susceptible de se convertir en support là où une résistance aurait dû s’inscrire, au moins pour le court terme, au niveau des 1650 sur un repli de -0,29 %.
Il convient naturellement de prendre en compte l’incapacité légitime du CAC 40 à déborder la résistance majeure des 4080 points. De même, il est logique de constater que les indices américains résistent bien dans la mesure où un éventuel allégement des politiques d’achat d’actifs par la Réserve Fédérale ont chez eux pour corollaire une santé économique florissante.
En revanche, on peut s’interroger sur la capacité des indices européens, dans un contexte économique particulièrement difficile, à poursuivre leur mouvement haussier très longtemps s’ils n’ont plus pour eux l’avantage d’une politique monétaire ultra accommodante de la part de la Réserve Fédérale tandis que la Chine entre apparemment dans un régime de croissance relativement plus modéré que par le passé.