A l’instar de Goldman Sachs, Coca Cola ou Johnson & Johnson, la plupart des entreprises américaines, dont les banques, sont en train de publier des résultats meilleurs qu’attendus. Si l’on prend en compte l’augmentation en mars de la production industrielle de 0,4 % au lieu des 0,3 % attendus après une révision la hausse de 0,7 % à 1,1 % pour le mois de février, le tout associé à une activité assez soutenue dans la construction immobilière, cela est assez cohérent et devrait contribuer à atténuer les velléités de forte correction outre atlantique.
Au lendemain d’une séance très agitée dans le sillage d’une statistique de croissance chinoise ralentie, appuyée en fin de séance par le triste attentat de Boston, les indices américains ont tendance à se ressaisir, pendant que les indices européens, peu motivés par le premier recul de l’indice ZEW du moral des investisseurs allemands depuis novembre, poursuivent leur biais baissier.
En France, le CAC 40 confirme la glissade sous le pivot des 3710 et inscrit un chandelier mitigé pour une troisième séance consécutive de baisse. Compte tenu du comportement des indices américains, il n’y a pas lieu de prévoir de recul beaucoup plus significatif, mais il faudra déborder le cap des 3710 pour envisager un retour probablement délicat vers 3760, ou peut-être un peu en deçà, à l’intérieur du canal descendant de tendance à court terme.
Au lendemain d’une forte baisse accentuée par l’attentat de Boston en fin de séance, le Dow Jones finit au plus haut et se ressaisit de 1,08% à 14.756, le Nasdaq récupère 1,50 % à 3265, et le S&P 500 revient taquiner l’ancienne résistance majeure des 1576 en progressant de 1,43% à 1575 points.
A l’aune d’un marché américain plus serein, nous continuons de voir les replis sous 3675 comme opportuns pour acheter, mais également judicieux d’alléger en partie vers 3750 à 3790, d’autant que les perspectives européennes et particulièrement françaises n’ont rien de bien engageant pour attirer les investisseurs.