Les mauvaises nouvelles auront limité le rebond à un simple « pull-back »

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L’indice de la Fed de Philadelphie à -16,6 au lieu des -0,2 attendus, 387000 demandes hebdomadaires d’allocations au chômage au lieu de 380.000 attendues, une activité qui ralentit en Chine, le PMI européen au plus bas des trois dernières années, à 46, et pour conséquence un baril de brut en deçà des 80 dollars témoignent clairement de la sinistre vague de déflation qui accompagne la contraction mondiale de l’activité économique.
Dans le sillage d’un baril de brut qui en arrive à refluer en deçà de la barre des 80 dollars, l’euro qui s’était affranchi avec bonheur du pivot majeur à 1,2620 USD passe à nouveau en deçà de ce seuil, ce qui risque menacer le franchissement encore valide en clôture des 3100 points sur le CAC 40.
La séance inscrit un chandelier négatif, avec une longue ombre en haut, souvent symptomatique d’une fin de hausse, après avoir complété le pull-back que nous suggérions à 3155, et matérialise pour le moment la présence du support important reconquis à 3100 points, avec un risque de rupture, compte tenu du niveau du dollar et d’indices américains mal inspirés par les statistiques du jour.
Impacté par le contexte économique et par l’attente d’une dégradation de grandes banques mondiales par Moody’s, le Dow Jones recule de 1,96% à 12574, le Nasdaq cède 2,44 % à 2859, et le S&P 500 n’aura pas réussi à toucher le seuil des 1375, pour refluer de 2,44% à 1327, avec une modeste marge de sécurité au-dessus d’un support clé à ne pas casser à 1320 points.
Les statistiques en train de tomber en Europe et partout dans le monde sont le signe d’un dysfonctionnement majeur des économies, et si les marchés ne s’effondrent pas, ce ne sera que parce que la situation devient trop sérieuse pour ne pas appeler des décisions politiques et monétaires significatives.
Comme Ben Bernanke l’a laissé entendre, on devrait s’attendre à des réactions indispensables de la part des banques centrales pour relancer, ou tout au moins soutenir, une économie beaucoup trop fragile, dont l’épicentre stigmatise une Europe inachevée.
Dans ce contexte compliqué, où la seule nouvelle relativement positive provient des 62 milliards inférieurs aux 100 milliards d’euros prévus pour sauver les banques espagnoles, il n’y a pas lieu de se précipiter pour accumuler des positions, du moins jusqu’à observer une reprise de l’euro au-delà de 1,2620 USD. Le support des 3100 semble voué à subir une rupture par gap àç la baisse, et il conviendra d’observer si un recul vers la zone des 3055 se montre attrayant afin d’éviter un test crucial des 3015 points.

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CAC (PXI)
Principaux indicateurs
Cours au Le 15 mai 2024 Performance Indicateurs
8239,99 (+0,17)€ à 1 mois :  2,86% Volume moyen 20 jours : 2,8 M
à 4 mois : 10,95% Résistances : 8260 / 8350 / 8470
à 6 mois : 15,83% Supports : 8140 / 7980 / 7885 / 7775 / 7705 / 7600 / 7600 / 7550 / 7480 / 7400 / 7310 / 7210 / 7165 / 7080 / 7040 / 6945 / 6850 /6800 / 6775 / 6710 / 6610 / 6520 / 6450 / 6380 / 6250 / 6180 / 6110 / 6040 / 5910 / 5780 / 5630 / 5580 / 5375 / 5215
à 1 an : 13,98%

Consensus »


1 comment

  1. Mike   •  

    Depuis 2 semaines, alors qu’on touchait les 2940, les marchés vivent sur des espoirs d’intervention quasi-ésotériques, et ignorent des fondamentaux pourtant très parlants.
    A un moment ou à un autre, il faut se rendre compte de ce qui est évident…

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