Ce début de semaine sous le signe des indicateurs flashes PMI se résume ainsi : la Chine rassure en sortant de peu de la période de contraction mais donne des signes d’amélioration sur pratiquement tous les fronts en dehors du marché de l’emploi, l’Europe déçoit, surtout à cause d’une économie française toujours aussi affligeante et incapable de retrouver le chemin de l’expansion, tandis que les États-Unis, à leur meilleur niveau depuis mai 2010, affichent une activité plus forte encore qu’en mai, extrêmement dynamique sur absolument tous les plans.
Secoué par des dégagements sur des entreprises dont l’État est actionnaire, le CAC 40 entame la semaine sur un chandelier mitigé qui l’amène à tester la base d’un canal ascendant de court terme légèrement modifié dans sa vitesse d’ascension, et met en relief le pivot important des 4540 à nouveau converti en une résistance intermédiaire à reconquérir.
Pour leur part, les indices américains ne trouvent guère motif à consolider face a de très bonnes perspectives économiques en attendant les résultats qui seront publiés en juillet et une révision négative mais probablement sans importance de la croissance du PIB au premier trimestre. Au terme d’une séance peu volatile, le Dow Jones cède -0,06% à 16.937, le Nasdaq progresse de 0,02 % à 4369, et le S&P 500 maintien ses récents records en cédant -0,01% à 1963 points.
A moins d’une improbable consolidation marquée sur les indices américains, il est probable de voir le CAC 40 se maintenir au-dessus des 4500 points et tenter une reprise probablement limitée dans le meilleur des cas à la zone des 4600 points pour le court terme, et sous réserve de reconquérir la zone difficile des 4540 points.