Un instant salués à l’ouverture, les stress tests bancaires plutôt réussis ont vite fait place au doute, puis à la déception face à la publication d’un indice IFO du climat des affaires à nouveau en baisse pour le sixième mois consécutif en Allemagne. Cela ne fait que confirmer le sursaut très mitigé des indicateurs flashs PMI publiés la semaine dernière en Europe, lesquels avaient été curieusement salués avec beaucoup d’enthousiasme.
Par ailleurs, les indices américains ayant fortement grimpé la semaine dernière, le marché prend en Europe la fâcheuse habitude d’anticiper des prises de bénéfices, et cela ne manque pas de susciter des coups de faiblesse dont l’accumulation se traduit à la longue par une importante et légitime sous-performance des indices par rapport à leurs homologues américains.
Le CAC 40 n’aura pas tout à fait testé le support des 4040, mais il ne parvient pas non plus à confirmer le support des 4105 qu’il faudra reconquérir mardi pour prolonger le mouvement haussier en direction des 4220 points.
Pour leur part, les indices américains débutent la semaine historiquement la plus performante de l’année en gagnant 0,07 % à 16.818 sur le Dow Jones, 0,05 % à 4486 sur le Nasdaq, mais en cédant -0,13 % sur le S&P 500 à 1962 points.
Il conviendra de surveiller que le S&P 500 se maintient au-dessus des 1950 pour probablement entretenir le maintien du CAC 40 dans les niveaux actuels en attendant la décision de la Réserve Fédérale mercredi soir à l’issue de sa réunion mensuelle. A priori, celle-ci devrait entériner la fin des rachats d’actifs au regard des bonnes performances économiques et de la bonne tenue des marchés, mais les rassurer sur sa posture ultra accommodante et sur l’absence d’urgence à remonter les taux dans un contexte immédiat peu sujet aux pressions inflationnistes en dépit d’une économie assez florissante.