La météo a bon dos. En témoigne l’impassibilité des indices américains face à des statistiques économiques qui reflètent une activité moins dynamique que prévue dans la région de New York et une chute importante du moral chez les constructeurs.
Tout se passe comme si la Fed allait suspendre son tapering si on s’en réfère aux taux à 10 ans en repli vers 2,70 % et à la fois que le ralentissement prolongé de l’activité pour des raisons climatiques n’était qu’un phénomène temporaire voué à trouver pleine compensation avec les beaux jours. Il va de soi que les deux hypothèses à la fois ne seront pas compatibles longtemps, mais pour l’heure cela ne perturbe pas l’humeur optimiste des opérateurs.
Faute de consolidation, le CAC 40 se limite à marquer la résistance des 4355 sans engager de vrai mouvement de consolidation. L’indice termine sur un chandelier relativement équilibré par mimétisme avec le comportement de ses homologues américains.
Aux États-Unis, l’humeur reste porteuse pour la technologie puisque le Nasdaq atteint de nouveaux records historiques et progresse de 0,68 % à 4273, tandis que le S&P 500 continue d’hésiter dans la frange importante entre 1840 et 1850 avec un gain de 0,13 % à 1841 points. Enfin, le Dow Jones cède un modeste -0,15% à 16.130 points.
Rien n’indique pour le moment de consolidation appuyée, et l’on peut même pressentir des marchés prêts à s’embarquer sur une nouvelle hausse avec des franchissements clé à 4355 sur le CAC 40 ou 1850 sur le S&P500. L’absence de consolidation préalable refléterait sans doute une euphorie un peu difficile à suivre les yeux fermés, et susceptible à tout moment d’induire un mouvement de consolidation plus marquée et propice à entrer dans de meilleures conditions.
Tant que ces seuils clés ne sont pas franchis, inutile de toute façon d’acheter à ces niveaux. Mieux vaut l’envisager modérément en cas de repli vers 4310, et de préférence en cas de retour non garanti vers la zone des 4270 points.