Excellente nouvelle, Mario Draghi satisfait les marchés en annonçant un plan de rachat d’obligations d’états de un à trois ans, à condition que ceux-ci demandent d’être assistés par le FESF et acceptent en échange de se restructurer . On pouvait redouter la position adverse de la part de la Bundesbank et de Jens Weidmann, mais son isolement à travers un vote négatif solitaire à l’égard des mesures marque certainement un tournant positif que les marchés n’ont pas manqué de saluer à juste titre.
Au niveau du CAC 40, l’indice franchit sans ambiguïté la résistance des 3470 et approche de ses récents plus hauts à 3520, avec une probabilité de tendre vers 3540, et surtout vers le seuil essentiel des 3600 points. Il faut noter que le signal s’accompagne d’un volume en nette expansion, de nature à confirmer la qualité du signal technique, d’autant que le S&P 500 le confirme par un nouveau record annuel significatif au-delà de 1425 points.
L’ISM manufacturier avait été décevant en début de semaine, mais celui des services à 53,7 au-dessus des 52,4 attendus est une bonne nouvelle. Couplé à des créations d’emplois selon l’indicateur ADP de 201 000 au lieu des 143 000 attendus, cela pourrait favoriser des chiffres américains supérieurs aux attentes au niveau du chômage vendredi à 14h30, et si cela se confirme, continuer de pousser les indices dans le sens du signal très positif du jour.
Le Dow Jones progresse de 1,87 % à 13292, le Nasdaq de 2,17 % à 3136 pour retrouver son meilleur niveau depuis 2000, et surtout le S&P 500 s’affranchit d’une barre critique entre 1320 et 1325 points, sur un gain de 2,04 % à 1432 points. Au-delà de 1440, l’indice n’aura plus qu’à pointer peu à peu vers ses records historiques à 1580 points…
Dans ce contexte plus favorable, qui n’enraye pas pour autant le climat pro-récession européen, tout repli non garanti vers 3470 se sera converti en une probable opportunité d’achat, en vue de viser un retour vers la zone des 3600 dans l’hypothèse de bons chiffres sur le chômage américain.