On aurait pu craindre que L’Oréal pâtisse du ralentissement de l’activité dans la plupart des pays émergents, mais les résultats publiés vendredi montrent qu’il n’en est rien. Le groupe reste capable de surperformer son secteur en ne lâchant rien de son pricing power puisque les résultats augmentent plus rapidement, de 7,7 % qu’un chiffre d’affaires lui-même en hausse de 5,4 % par rapport à la même période l’an dernier.
Ainsi, la marge opérationnelle progresse à 17,4 % contre 16,9 % l’an dernier et le marché salue la nouvelle par une belle hausse sur la confirmation de fondamentaux solides auxquels s’ajoute une spéculation peut-être un peu prématurée sur l’utilisation d’une trésorerie pléthorique pour envisager l’éventuel rachat des parts que détient Nestlé dans le groupe, ce qui serait évidemment relutif et intéressant pour les actionnaires.
Nous avions identifié en mai dernier un potentiel proche de l’épuisement vers 140 euros, et des supports sans doute attrayants à saisir vers 130,5 euros, a fortiori sur repli vers 121 euros.
L’évolution graphique montre que ce dernier support était en effet intéressant pour procéder à des achats, et le moment est sans doute venu, à l’aune de ces bonnes nouvelles, pour reprendre position, idéalement vers 125 euros en attendant de franchir une résistance délicate à 131 euros dans l’optique d’un retour probable vers 138 euros, voire 150 euros, le passage du temps ayant permis au canal de tendance longue de libérer un peu de potentiel.