Dans un volume qui reste bien étroit pour une séance censée correspondre à une véritable rentrée, les marchés restent hésitants. le PMI des services américain encore très robuste à 55,7 après 55,9 en novembre ne suffit pas à relancer la hausse à la perspective des premiers résultats d’Alcoa mardi soir, suivis des minutes de la Fed mercredi, et des chiffres du chômage vendredi alors que les entreprises ont annoncé dans près de 90 % des cas des prévisions de bénéfices en deçà des attentes des analystes.
Il y aura peut-être là matière à de bonnes surprises, mais ce n’est pas totalement garanti, et le CAC 40 termine sur un chandelier de séance plutôt négatif, qui amène à tester lourdement la zone de soutien des 4230 points. Un peu de faiblesse supplémentaire pourrait induire un repli sur le support des 4210, et en cas d’enfoncement un retour vers un objectif que l’on peut situer par projection vers 4170 points, en concomitance possible avec le S&P500 qui tenterait de revenir vers la zone des 1813 points.
Aux États-Unis, les taux longs restent sages en deçà de 3 % à 10 ans, mais cela n’empêche pas le Dow Jones de reculer de -0,27 % à 16.425, le Nasdaq de céder -0,43 % à 4114, et le S&P 500 de clôturer en baisse de -0,24 % à 1827 points, confirmant au passage la zone de résistance très difficile des 1850 points.
Les marchés restent attentistes, mais il n’y a pas non plus lieu d’envisager une correction profonde dans l’immédiat. Un repli vers 4170 n’est pas garanti, mais serait sans doute une bonne occasion pour reprendre à nouveau quelques positions, dans l’idée d’alléger à nouveau vers 4270, a fortiori à l’abord des 4310 points.