Il n’y a pas matière à se réjouir outre mesure d’un PIB en hausse de 0,5% au second trimestre en France, d’autant que la consommation à l’origine de cette évolution repart à la baisse en septembre. Cela n’a évidemment pas d’impact particulier sur un marché encore attentiste et surtout focalisé sur l’impasse persistante mais vécue avec la plus grande complaisance à l’endroit du budget américain et du vote sur le relèvement du plafond de la dette.
Comme tout au long de la semaine, le Cac 40 confirme la solidité du support clé des 4170, point de sortie majeur déclenché la semaine dernière par la posture ultra-accommodante de la FED. L’indice termine la semaine sur un chandelier en Doji, équilibré, et reste bloqué dans une consolidation à plat, entre 3170 et 3205 points en attendant une éventuelle décision dans un sens ou un autre.
le Dow Jones cède le terrain gagné la veille et recule de -0,38% à 15.269, le Nasdaq de -0,09% à 3784, et le S&P 500 de -0,34% à 1693, pour rester bloqué entre 1687 et 1710 points.
La saison des résultats approche pour le troisième trimestre. Elle devrait à nouveau orchestrer une progression des résultats supérieurs à celle des chiffres d’affaires et traduire la belle santé des entreprises américaines. Sur un plan micro-économique, et sous réserve que les politiques américains évitent la perspective d’une fermeture des instances gouvernementales d’ici lundi, il n’y a pas de motif pour anticiper une correction importante, d’autant que les chiffres du jour reflètent une bonne progression des revenus et des dépenses des ménages en août.
Pour le moment, le seuil des 4170 paraît attrayant pour procéder à des achats, sachant que la rupture de ce support pourrait induire un retour éventuel plus attrayant, vers 4125 points. Il faudra en revanche passer les 4205 pour amorcer une reprise vers 4230, puis 4300 points. Rien de tel ne semble envisageable sans une solution rapide aux problèmes évoqués plus haut.