En l’absence de statistique significative, les marchés consolident à plat mais conservent l’avantage des nouveaux records acquis en ce début de semaine.
Le CAC 40 termine la séance sur un chandelier relativement favorable et s’abstient de pointer directement vers la résistance clé des 4560, mais préserve nettement le franchissement des 4500 points dans un momentum comparable à celui des indices américains.
le Dow Jones cède en effet -0,24% à 16.634, le Nasdaq -0,28% à 4225, et le S&P 500 de 0,10% à 1910 points.
En attendant un chiffre probablement décevant en matière de révision du PIB américain jeudi, lequel devrait de toute façon ne pas impacter significativement le marché dans la mesure où ce sont les indicateurs plutôt robustes du moment qui importent,l’élément le plus extraordinaire du jour est la rupture des 2,50 % sur le taux à 10 ans aux États-Unis, lequel atteint ce jour les 2,44 %.
Cela est probablement à mettre en parallèle avec la baisse de l’euro en deçà de 1,36 dollars, laquelle semble témoigner d’une attente de plus en plus palpable de décisions majeures de la part de la BCE le 5 juin. Ce serait aussi, à mes yeux, le signe que les liquidités disponibles excèdent de plus en plus la demande de placements, par rapport à une demande insuffisante d’investissements en quête de financements. A méditer…
Pour l’heure, ce contexte ne peut qu’entretenir le niveau élevé des actions, inviter à quelques achats vers 4500 en espérant une poursuite du mouvement vers 4560 à court terme, mais sans chercher à forcer les expositions dans un climat particulièrement attentiste.