Ce n’est probablement pas des statistiques américaines qui devraient être sans grande surprise ces deux prochains jours que le marché prendra sa direction. Ce devrait être beaucoup plus d’un accord sans cesse repoussé et pourtant de plus en plus imminent pour éviter le défaut total de paiement de la Grèce, ou du discours de Mario Draghi jeudi pour décrypter la position de la BCE sur le sujet, en espérant qu’elle soit disposée à participer à l’effort général dans son rôle de prêteur en dernier ressort, pour qui créer de la monnaie et payer est évidemment moins douloureux que pour quiconque…
A priori l’issue devrait être favorable, mais il aura été vital pour les politiques grecs de sauver la face en se montrant extrêmement réticent aux dramatiques mesures d’austérité qui vont s’imposer, faute de quoi la rue pourrait à tout moment leur reprocher un flagrant manque de « patriotisme ».
En l’absence de résultat concret sur le sujet, le CAC 40 se sera emballé en début de séance pour refluer vers la clôture et terminer sur un chandelier mitigé au même niveau que la veille, dans l’attente d’une ouverture probablement positive jeudi matin, puisque les indices américains se refusent à toute consolidation appuyée.
le Dow Jones finit la séance pratiquement inchangé en hausse de -0,04 % à 12 883, mais le Nasdaq continue de progresser en gagnant 0,41 % à 2915, et le S&P 500 une fois encore revient coller à la résistance des 1350 sur un gain de 0,22 % à 1349 points. Là se situe un ultime palier de résistance avant une extension vers le record de 2011 à 1370 points.
Dans l’attente d’une issue probablement bien orchestrée, le marché ne semble guère disposé à consolider, au point de rendre incertaine une consolidation vers le support attrayant des 3370 points. Pour notre part, bien qu’un peu d’hésitations soit encore possibles sous 3450, nous continuons d’envisager un rattrapage vers la zone des 3640 avec l’aide mécanique d’une continuation indispensable de la récupération des cours du secteur financier…