Stimulés par les excellents chiffres en provenance de Chine, avec une consommation en hausse de 18 % en décembre, les indices ont pu s’affranchir de résistances clés, avant de terminer sur un ton plus mitigé, dans l’idée que la Grèce est au seuil de la faillite, et que le financement de l’Italie jeudi à des conditions nettement plus favorables que ces derniers mois n’est pas vraiment garantie.
Le CAC 40 forme sur la séance un chandelier mitigé du fait de la clôture vers le bas de séance, mais le seuil des 3245 clairement franchi devrait se convertir en support en cas de repli. L’indice est venu se heurter à la résistance légitime des 3300, sur le chemin d’un retour éventuel vers 3415 points.
Pour sa part, le S&P 500 se refuse à confirmer un signal positif au passage des 1295, et en gagnant 0,35 % après une incursion à 1300, ce qui le placerait sur la voie d’un retour à 1350 points; le Dow Jones progresse de 0,48% à 12482, et le Nasdaq, symbole de croissance et de technologie, s’écarte peu à peu du support des 2700, en gagnant 0,64 % à 2728 points.
Mario Draghi dépeint la situation européenne comme extrêmement grave, et pourtant cela n’empêche pas le marché d’émettre des signaux graphiques positifs. Intuition positive d’une sortie de crise liée à la croissance hors Europe, ou aveuglement ? Espérons que la première alternative soit la bonne, et que l’avenir donne tort au nouveau Président de la BCE.
Pour le moment, en tout cas, le message des graphiques plutôt positif même si la situation financière très tendue en Europe doit imposer par prudence de conserver quelques liquidités.