Mario Draghi et le PIB américain pour une suite à donner

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Au lendemain d’un indicateur ISM des services dynamique, et dans la lignée de bons chiffres publiés ces derniers jours aux États-Unis, les indicateurs avancés progressent mieux qu’attendu à 0,7 au lieu de 0,6.
C’est un bon chiffre qui ne témoigne en rien d’une inflexion négative liée au shutdown. Il sera donc très intéressant jeudi à 14h30 de voir si les premières estimations de croissance du PIB au troisième trimestre ressortent à 1,9 % comme prévues, ou peut-être bien au-delà de 2%, pendant que Mario Draghi délivrera sa conférence de presse et s’exprimera à l’issue de la réunion de la BCE.
Personne ne semble attendre de modification des taux à cette occasion, ni de mise en place d’un nouveau programme de mise à disposition de liquidités en faveur du système bancaire (LTRO), mais le marché serait bien déçu de ne pas au moins percevoir une ferme intention en ce sens pour le mois de décembre alors que les interrogations s’accumulent en Europe à l’endroit d’une inflation si basse qu’elle finit par en éveiller le spectre de la déflation.
Les humeurs alternent d’un jour à l’autre, et le CAC 40 retrouve un biais plutôt positif après avoir testé la veille avec succès le support des 4230 points. L’indice parisien termine sur un chandelier de séance plutôt positif, sans parvenir néanmoins à s’affranchir de la zone de résistance entre 4300 et 4310 points.
Pour leur part, les indices américains ont tendance à percer vers de nouveaux plus hauts. Le Dow Jones touche un nouveau record historique et gagne 0,82 % à 15 746, le Nasdaq cède -0,20 % à 3931 à la veille de l’introduction en bourse de Twitter, et le S&P 500 s’octroie 0,43% à 1770, 4 points en deçà de son récent record historique.
Voilà près de trois semaines que le CAC 40 continue d’osciller entre 4230 et 4310, et il appartiendra sans doute à Mario Draghi de faire en sorte que la borne haute soit finalement débordée, en vue d’une ouverture vers la zone des 4420 à 4440 points.
À défaut, un discours sans saveur nourri d’une auto complaisance à l’égard d’une Europe soi-disant en sortie de récession renforcera la zone de résistance, et pourrait même induire un test délicat des 4230, de nature à impliquer un retrait vers 4170 points en cas d’échec.
Pour l’heure, la bonne tenue des indices américains est engageante, d’autant qu’un nombre croissant d’analystes et de gérants semble de plus en plus convaincu qu’une correction est imminente. Cela a généralement l’avantage, et en supposant que le phénomène se présente, d’en limiter l’amplitude…

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CAC 40 ()
Principaux indicateurs
Cours au Performance Indicateurs
à 1 mois :  % Volume moyen 20 jours : 
à 4 mois : % Résistances : 
à 6 mois : % Supports : 
à 1 an : %

Consensus »


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