Sans surprise ni euphorie le plan grec est adopté, la dette échangée, et les quelques milliards de CDS traînant par-ci par-là sont en bonne voie pour être absorbés par le marché.
En l’absence de statistique économique intéressante, cela se traduit sur le CAC 40 par une séance sans grand relief et par un chandelier mitigé ponctué d’une nouvelle clôture assez positive au-dessus de 3480 points.
Malgré les bons chiffres de l’emploi américain vendredi, le Dow Jones ne fait que grappiller 0,30 % sans parvenir à franchir le seuil des 13 000 et clôture à 12960 points. Le Nasdaq approche du seuil majeur des 3000 et recule devant l’obstacle de -0,16% à 2983, tandis que le S&P 500 maintient l’intégralité du suspense autour des 1370 sans véritablement s’en écarter, finissant quasiment inchangé par rapport à la clôture de la semaine dernière à 1371 points.
A moins d’une nouvelle particulièrement négative,il semble difficile d’enfoncer le seuil des 3460, qui pourrait éventuellement induire un retour vers le support majeur des 3415, sans pou autant remettre en cause la persistance d’une tendance positive. En revanche il semble tout autant difficile de déborder les récents plus hauts établis à 3515, du moins aussi longtemps que le S&P 500 ne se décidera pas à s’élever au-delà des 1380, un scénario qui pourrait toutefois exiger un peu de patience puisqu’il manque encore 4 semaines avant la publication des prochains résultats aux États-Unis…