Une fois encore, ce ne sont pas des statistiques particulières, mais la rechute de l’euro qui permet au CAC 40 d’inscrire un nouveau record légèrement au-dessus du seuil des 5000, avec l’avantage de démontrer que celui-ci n’avait qu’une valeur psychologique et éphémère.
L’indice termine la semaine sur chandelier de faible amplitude, mais de belle facture à nouveau en sens inverse de l’évolution des indices américains de plus en plus pénalisés dans l’esprit des opérateurs par la force du dollar et par la crainte du resserrement des taux par la Réserve Fédérale d’ici quelques mois.
Du coup, le S&P 500 confirme avec une remarquable précision la conversion du support des 2066 en résistance clé sans avoir pu reconquérir ce seuil au cours des derniers jours. L’indice phare cède -0,63 % à 2053 après un test assez réussi du plus bas de la semaine à 2040, le Nasdaq lâche -0,44 % à 4872, et le Dow Jones -0,82 % à 17 749 points.
Entre la nouvelle rechute accélérée des cours du brut qui retrouvent quasiment leur plus bas vers 44 dollars sur le WTI et l’euro en train de tester les 1,05 dollar et de s’ouvrir la voie vers 1,02 dollar, les indices européens ont pour l’avantage d’indicateurs très favorables de nature à accentuer la divergence que l’on retrouve au niveau des anticipations de politique monétaire entre l’Europe et les États-Unis.
Avec le franchissement des 5000, la voie s’ouvre vers notre objectif important des 5140 sur un horizon de quelques jours ou peut-être quelques semaines, et tout repli désormais vers 4900, non garanti, devrait être saisi comme une occasion de reprendre des positions.