Au lendemain de l’annonce de la Fed de son intention de maintenir les taux à leur niveau historiquement bas jusqu’à la fin 2014, les marchés européens en profitent pour franchir des résistances importantes qui faisaient barrage depuis près de deux semaines, d’autant que l’Italie parvient à lever plus de 5 md à 10 ans à un taux inférieur à 6 %. C’est un signe de confiance plutôt rassurant pour l’euro, qui lui permet de se maintenir au-dessus des 1,31 dollars, et peut-être de s’installer dans la zone entre 1,2950 et 1,3350 USD, au moins pour le court terme.
En revanche, les indices américains sont plus mitigés à la veille de la première estimation de croissance du PIB du 4ème trimestre attendue à +3,2 %, comme saisis du besoin de prendre des bénéfices après la forte montée du début d’année, alors que les chiffres hebdomadaires du chômage sont légèrement en deçà des attentes sans toutefois remettre en cause une réelle amélioration.
Le CAC 40 s’affranchit clairement de la résistance des 3340, et tend vers le plus haut qu’il avait connu cet automne à 3415, même si cet objectif peut demander quelques séances si les indices américains ne se montrent pas plus coopératifs. L’’indice termine la séance sur un chandelier assez positif sur le plan technique.
Le Dow Jones finit en baisse de 0,18 % à 12 734, le Nasdaq cède -0,46 % à 2805, et le S&P500 lâche -0,57 % à 1318, se montrant un peu hésitant à grimper d’un coup sur l’objectif des 1350 points, sans pour autant trouver motif à enfoncer un support intermédiaire à 1315 points.
Il est probablement judicieux de surveiller l’évolution de l’euro, qui sera le témoin de la confiance plus ou moins solide dans la zone économique qui inquiète le plus les marchés à la perspective d’une récession plus ou moins profonde sur l’année 2012 dans la région.
A priori, rien ne devrait s’opposer néanmoins à ce que le CAC 40 pointe vers 3415 parès légère consolidation, ce qui devrait inciter à quelques achats en cas de repli vers 3340, a fortiori sur le support majeur des 3290 points.