Les statistiques américaines sont plutôt mitigées, à l’aune d’un ISM manufacturier un peu décevant à 52,43 au lieu de 54,7 attendus, mais cela n’aura pas empêché le marché de bien réagir, sans doute en partie en raison des demandes hebdomadaires d’allocations au chômage à 351 000, légèrement en deçà des 354 000 attendus. Surtout, le succès de la mise à disposition de liquidités de la part de la BCE la veille, tandis que l’Europe se réunit enfin pour évoquer les problèmes de manque de croissance, contribue sûrement à générer une séance positive.
Alors que les indices américains hésitent quelque peu à franchir des paliers importants, le CAC 40 s’offre enfin une sortie de congestion au-delà de la résistance des 3480, et forme un chandelier de la meilleure facture, accompagné d’un volume plutôt engageant sans être explosif.
En gain de 0,22 % à 12 980, le Dow Jones hésite à clôturer au-dessus d’un seuil purement psychologique important à 13 000, tandis que le Nasdaq progresse de 0,74 % à 2188, juste en deçà d’un seuil très important à 3000, et que le S&P 500 pour entre enfin clairement au-delà du plus haut de 2011 à 2370, sur une clôture en hausse de 0,62 % à 2374..
Les propos de Ben Bernanke pour qui la reprise américaine est inégale mais un peu plus solide qu’attendue limite l’espoir de nouvelles mesures d’assouplissement monétaire, et cela provoque un peu d’hésitation alors que c’est en soi une nouvelle positive témoignant que la conjoncture est précisément meilleure qu’elle n’était. Cela tend en revanche à affaiblir l’euro dans un contexte de nouvelles tensions sur les prix du brut, ce qui peut brider les velléités de hausse à la résistance ascendante désormais située vers le seuil que nous avons identifié à 5535 points.
En revanche, la sortie par le haut observée ce jour devrait inviter les opérateurs à accumuler quelques positions vers 3480, a fortiori sur le support ascendant désormais en place vers 3460 points.