Il n’y avait rien de particulièrement intéressant à prévoir en ce début de semaine en dehors de la réaction des marchés au contact de résistances majeures sur le point de céder.
Ainsi, le CAC 40 a fini par s’affranchir des 4310 et s’octroyer une clôture au plus haut de l’année sur un chandelier plutôt positif, qui se limite néanmoins pour le moment à un simple pull-back sur l’ancien canal ascendant de court terme vers 4320 points. Or il n’est pas évident que l’indice parvienne à s’envoler directement vers les 4420 dans la mesure où ses homologues américains ont fini par caler sur les seuils psychologiques importants évoqués en fin de semaine.
Le Dow Jones parvient à terminer en hausse de 0,09 % à 15.976 après avoir traversé momentanément le seuil des 16 000, mais le Nasdaq reflue plus sérieusement de -0,93 % à 3949 sans inquiéter le cap des 4000, tandis que le S&P 500 hésite à déborder le seuil des 1800 et reflue de -0,37 % à 1792 après les propos de Karl Icahn qui se déclare très prudent et prêt à envisager une forte chute.
Il paraît tout à fait cohérent, compte tenu de la proximité des résistances importantes de voir le marché hésiter quelque peu, mais cela ne semble guère pour autant devoir induire une correction très importante, surtout si l’on prend en compte la modération des taux longs à 10 ans qui refluent vers 2,67 %.
Il n’est pas acquis, dans ces conditions que le CAC 40 parvienne à pérenniser le franchissement des 4310, mais on peut sans doute procéder en ce cas à quelques achats sur repli vers 4280, a fortiori, comme ces dernières semaines, sur tout repli désormais assez improbable jusqu’à 4230 points.