L’hiver d’une rigueur exceptionnelle aux États-Unis continue de favoriser la publication de statistiques moins favorables qu’attendues.En témoignent les ventes au détail en baisse de -0,4 % en janvier au lieu d’une stagnation attendue, et une révision à la baisse pour le mois de décembre de 0,2 % à -0,1 %. Cela n’empêche pas les indices américains de rester serein au regard de résultats plutôt positifs au niveau de leurs entreprises et de taux qui profitent de cette situation pour se détendre de nouveau.
Tiré par des indices américains en forme, le CAC 40 clôture sur ses plus hauts de séance sur un chandelier de bonne facture après avoir testé avec succès la zone entre 4270 et 4280 points. Le volume toujours important reflète un appétit persistant pour les actions, de nature à autoriser éventuellement le franchissement des 4310 au regard du comportement de ses homologues américains.
Le Dow Jones clôture au-delà de 16.000 à 16.027 sur un gain de 0,40 %, le Nasdaq vient tester ses records des derniers mois en gagnant 0,94 % à 4240, et le S&P 500 concrétise de mieux en mieux la reconquête des 1813 en progressant de 0,58 % à 1830 points, avec pour ligne de mire un retour sur le plus haut à 1850 points.
A l’évidence, ce ne sont pas les manifestations de faiblesse de l’économie américaine liées aux phénomènes hivernaux qui entachent l’humeur des investisseurs, ceux-ci se focalisant davantage sur les bons résultats des entreprises et appréciant le repli des taux longs vers 2,73 % à 10 ans grâce a la sortie de statistiques économiques sans doute temporaires mais néanmoins mitigées.
Le contexte reste positif, et au regard des indices américains il n’y aurait rien de très surprenant à voir le CAC 40 s’affranchir finalement des 4310 pour tenter un retour vers les plus hauts récents à 4355 points. À défaut, les replis vers 4180, non garantis, peuvent justifier quelques prises de positions modérées.