Il n’y aura pas de 21ème mardi consécutif de hausse sur les marchés américains. Malgré une surprise plutôt positive au niveau du déficit commercial qui remonte en mai à 40,3 milliards au lieu des 41,5 milliards attendus et des prix immobiliers en hausse de 12,1 % sur un an en avril, le marché persiste dans le mode « première jambe de consolidation ».
En témoigne le CAC 40 enserré dans un canal de tendance descendant à court terme d’amplitude très proche de la grande phase de hausse qui précédait, et qui démarque aujourd’hui une résistance descendante à 3960, à déborder pour évoquer un éventuel rebond technique probablement limité à la zone des 4000 points.
le Dow Jones cède -0,50%% à 15.178, le Nasdaq -0,59% à 3445, et le S&P 500 -0,57% à 1631, en deçà d’une zone de résistance qu’il faudrait franchir à 1661 pour envisager une reprise du mouvement haussier sur les marchés américains.
Les marchés vont se focaliser mercredi sur les indices PMI d’activité, et notamment en Chine où le ralentissement de la croissance inquiète quelque peu, de même que sur les créations d’emplois aux États-Unis attendus à 165 000 dans le privé selon l’enquête ADP, et dont on espère pouvoir se faire une idée parfois contredite au niveau des chiffres de l’emploi qui paraisse le premier vendredi du mois.
Surtout, des éléments importants sont attendus au niveau des banques centrales avec le livre beige de la Fed mercredi soir, et le discours de Mario Draghi à l’occasion de la réunion de la BCE jeudi. Mais à moins d’une surprise sur ces fronts, nous continuons d’envisager une consolidation modérée, invitant à acheter idéalement sur repli vers 3870, en vue d’alléger en partie vers 3960, a fortiori 4000 dans un optique de court terme. Tant que le S&P 500 ne cassera pas le support majeur des 1600, les marchés ne seront pas particulièrement vulnérables.